Le gouvernement a annoncé la reconduction du dispositif Pinel jusqu’à fin 2021, avec un recentrage sur les zones tendues. Quelque 900 villes en seront exclues.
Le dispositif Pinel concentré sur les zones tendues
À l’instar du prêt à taux zéro (PTZ), le Pinel a été reconduit pour quatre ans, mais avec un champ d’application géographique réduit. Comme l’a annoncé le ministère de la Cohésion des territoires lors de la présentation de la nouvelle Stratégie Logement du gouvernement Philippe, le dispositif de défiscalisation sera recentré sur les zones tendues (A, Abis et B1). Il sera abandonné, dès le 1er janvier 2018, pour la zone C, tandis qu’une « souplesse de transition » s’appliquera sur la zone B2, qui sera exclue au 1er janvier 2019.
Une réduction d’impôt contre un investissement locatif
Concernant l’avantage fiscal lié au dispositif Pinel, le gouvernement n’a évoqué aucune refonte. Pour rappel, le Pinel s’applique aux investissements locatifs dans le neuf. Il donne droit à une réduction d’impôt de 12 % du prix d’achat du bien si le logement est loué durant six ans, de 18 % pour neuf ans et de 21 % pour douze ans. Le bien immobilier doit notamment être loué vide, pour un loyer ne dépassant pas un certain plafond, qui varie selon les zones.
900 villes potentiellement privées de constructions neuves
Selon les chiffres du site Challenges, dans sa version 2018, le Pinel profitera à huit millions de Français en moins qu’actuellement. Au total, ce sont 900 villes, dont une quarantaine de villes moyennes comme Saint-Étienne, Angers ou Besançon, qui risquent fortement d’être exclues des plans des promoteurs immobiliers, faute d’acheteurs.
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